Vidéo. Un nouveau musée, consacré au judaïsme, ouvre ses portes à Bayonne

Vidéo. Un nouveau musée, consacré au judaïsme, ouvre ses portes à Bayonne

Par Pantxika Delobel
Publié le 29 octobre 2022
© Crédit photo : Émilie Drouinaud
Le Musée du judaïsme bayonnais Suzanne et Marcel Suarès a ouvert ses portes le 2 novembre, rue Maubec à Bayonne. Sa vocation ? Transmettre l’histoire de la communauté israélite établie dans le quartier Saint-Esprit

Une modeste plaque apposée sur une porte, en bas de la rue Maubec à Bayonne, signale le nouveau site aux visiteurs. Le Musée du judaïsme bayonnais Suzanne et Marcel Suarès a été inauguré le 2 novembre, en présence d’une foule d’invités. La bâtisse jouxte la synagogue de Bayonne, inaugurée en 1837 et classée aux Monuments historiques depuis 2012.

« Autrefois, cette maison abrita, tour à tour, le secrétariat du Consistoire, le bureau du rabbin, etc. L’ensemble du temple a bénéficié d’importants travaux de réhabilitation qui se sont achevés en juin dernier », précise Déborah Loupien-Suarès, présidente du Consistoire israélite Bayonne-Biarritz.

Le grand rabbin entouré par de nombreux élus de Bayonne et du Pays basque, lors de l’inauguration du musée, ce 2 novembre, à Bayonne
Le grand rabbin entouré par de nombreux élus de Bayonne et du Pays basque, lors de l’inauguration du musée, ce 2 novembre, à Bayonne

 

T. V.

« Transmission ». Le mot revient, en français et en hébreux, sur les murs du musée comme un fil rouge. « Cet endroit, nous l’avons imaginé avec une double vocation : celle de transmettre l’histoire de la communauté juive bayonnaise, mais aussi celle de s’ouvrir vers la cité, d’être ouvert à tous », insiste Déborah Loupien-Suarès.

« Marranes »

Au rez-de-chaussée du pavillon, une table interactive témoigne de l’histoire du quartier Saint-Esprit, marqué par la présence des familles juives hispano-portugaises qui s’y établirent à partir du début du XVIsiècle. « Les juifs de Bayonne sont issus des juifs dits marranes qui ont fui l’Espagne et le Portugal pendant l’Inquisition. Certains sont allés jusqu’à Bordeaux, Amsterdam… D’autres se sont arrêtés à Saint-Esprit », raconte l’historienne Anne Oukhemanou. Spécialisée dans l’histoire de cette communauté, elle est une des chevilles ouvrières du nouveau musée.

Déborah Loupien-Suarès et le grand rabbin de France Haïm Korsia.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *